samedi 24 décembre 2011

On ne badine pas avec l’amour
Le passage le plus lyrique :

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois ; mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui."
Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour. Acte II scène V.

lundi 6 juin 2011

L’insoutenable légèreté de l être
L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures.

[Milan Kundera] [+] Extrait de L'insoutenable légèreté de l'être [+]

La sensualité, c'est la mobilisation maximale des sens : on observe l'autre intensément et on écoute ses moindres bruits.


Pour échapper à la souffrance, le plus souvent on se réfugie dans l'avenir. Sur la piste du temps, on imagine une ligne
au-
delà de laquelle la souffrance présente cessera d'exister.

Shakira - Gypsy







Seule au milieu de nul part
Je marche sans savoir ce qu’il vient au bout de mes pas
Seule au milieu de la nuit
Je te serre en rêve entre mes bras
Je cherche et j’entends ta voix
Je voudrais te savoir là
Ne plus avoir à errer,

Ce qu’il me reste ? Je ne sais pas.


Il n’est ne réplique plus piquante que le mépris silencieux.
Il n’est de regard plus blessant que celui de l’indifférence.
Tout mon être parle sans que tu l’entendes
Jamais un pourquoi, ni un comment…
Au milieu de nul part
Je marche sans savoir ce qu’il vient au bout de mes pas
Au milieu de la nuit
Je te serre en rêve entre mes bras

Ce qu’il me reste ? Je ne sais pas.
J’ai cherché ou attendu ce qui n’existe pas...

Tu viens ou ne viens pas...
J’attends....je t’attends

jeudi 14 avril 2011


je suis jalouse du temps....

Du temps qui passe et qui te prend à moi,

ces secondes, ces minutes, ces heures, un jour sans être avec moi.

Je suis jalouse du temps,

parce qu'il a l'infini que je n'ai pas et que je perds à chaque instant qu'il passe avec toi